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Photo du rédacteurMarie Laure MADELEINE

Altruisme, égoïsme et réelles peurs derrière.

Parce qu’il est plus facile et humain d’aimer préférer les actions qui peignent de nous cet homme ou cette fois si beau, intègre, aimant, à l'écoute. Il est présent dans le fond une démarche de satisfaction personnelle que d'être ainsi disponible pour les autres.


Le fameux « penser à soi » est intrinsèque à l’humain. Même quand tu penses aux autres, dans le fond, tu le fais pour toi. Soit pour t'éviter des réactions, soit pour t'éviter des vérités, soit pour passer pour celui ou celle qui est. Il n'y a aucun acte qu'on peut faire en dehors de soi.

Même dans une démarche altruiste, le fond reste une volonté de se faire du bien, se nourrir ou se mettre à l'abri de.

Qu’en est il de tes envies qui sont beaucoup moins tournées vers l’autre ? De ces envies plus personnelles, égoïstes ? De cette image de toi qui t’étouffe dans des codes à respecter ? Tout ça n'est pas à écouter?


Celles-ci moins avouables à tes yeux nécessitent plus de courage d’être exprimées et vécues.


Derrière la volonté de ne pas blesser n’était ce pas la volonté de ne pas ressentir personnellement de l’émotion ?

J’ai voulu écrire derrière le « j’ai peur de blesser » mais aussi derrière le « je n'sais pas penser à moi »


Parce que ces deux notions sont intimement liées.

On pourrait aller loin dans cette approche.

J’ai posé quelques lignes.


Écris moi pour me donner ton avis 💫


Il y a des mots...


Il y a des mots qu’on n’ose pas dire.

Des pensées qu’on laisse mourir.

Des amours qui se fanent.

Et ces silences dans lesquels on se noie.


Il y a ces hommes et ces femmes qui parlent sans s’exprimer,

Qui vivent sans s’exprimer,

Mais qui crèvent d’envie de s’exprimer.


Ces ‘peurs de blesser’, comme si l’autre était à préserver.

Là où les non-dits font plus de mal que les vérités avouées.

Ces ‘peurs d’être jugé’, là où j’aurais plus peur de ne jamais me rencontrer.

Ces ‘peurs de décevoir’, comme si on devait toujours rester dans la gloire.


Mais de quoi on parle vraiment ?

De ce désir de ne pas blesser,

Ou de cette peur de regarder son reflet,

Quand le miroir te montre enfin :

celui qui déçoit, celui qui change,

celui qui n’est plus le même.

Et si c’était là que tout commence ?


C’est dans la profondeur de ton personnage

que tu trouveras l’intensité qui manque à ta vie.

C’est en acceptant le mauvais et le bon rôle

que tu toucheras enfin la puissance d’un être humain.


Tu trouveras enfin qui tu es là, entre tes ombres et tes vérités.”


Love.


Marie laure

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